Party at DSK Private House (part 2)

Pendant la soirée, les invités déambulent dans les pièces privées comme s'ils étaient chez eux, discrètement surveillés par le personnel. Les invités se croisent, hagards, impressionnés par la magnificence des lieux. L'ambiance est à mi-chemin entre une visite des appartements du roi à Versailles et d'un Conforama grand luxe.

A l'arrière de la maison, une immense cascade artificielle fait penser à l'attraction des pirates d'Eurodysney.

En bordure de la terrasse principale, on trouve une piscine digne des stars de Bollywood.

Le clou de la soirée: le concert privé d'une chanteuse indienne très connue dans tout l'Ouest de l'Inde.

The Performance.

Party at DSK Private House (part 1)

Sur le carton d'invitation, le plan pour se rendre à la "petite" fête organisée par notre patron n'était pas évident à comprendre... mais bon, notre chauffeur connaissait la route.

La maison de notre patron a été construite à flanc de colline: elle ressemble à un somptueux labyrinthe vertical, qui s'ouvre par un toboggan en colimaçon qu'empruntent les voitures des invités.

Au sommet, on est accueilli par une superbe sculpture du dieu Ganesh, taillée d'un bloc dans la pierre.

Ensuite, on débouche sur un dédale de terrasses et de belvédères qui donnent sur la ville.

La fête peut alors commencer.

Independance Day (part 2)

L'ambiance est très bonanfan.

Notre régisseuse, toujours sympathique et efficace,

entourée de femmes de l'entretien.

Independance Day (part 1)

Aujourd'hui, c'est férié. Partout en Inde on célèbre la fête de l'Indépendance.

Une petite cérémonie est prévue sous nos fenêtres.

La montée des couleurs.

Le staff de la Sécurité salue le drapeau.

Distribution de friandises.

Good News (11/08/09)

Ma pomponnette est de retour ! Arrivée le lendemain de mon arrivée, tard dans la soirée.
Le livreur a tourné en rond pendant 4 heures avant de trouver le campus ! Bon, ok on est dans la campagne, à 3/4 d'heure du centre-ville. Meuh c'est pourtant pas compliqué de nous trouver, nom de Zeus ! Suffit de prendre la route de Solapur : on est à droite, juste après le péage.
Bref. Quand j'ai ouvert ma valise, c'était un peu Noël. Même que ça m'a rappelé la fois où j'étais en colonie, tout gosse, le jour où j'ai reçu un colis de mes parents avec plein de cadeaux dedans !
Là, c'était mes slips et mes chaussettes, mais ça m'a fait le même effet.

The brand new campus

Je suis arrivé sur le campus à la tombée de la nuit. Voici le bâtiment où sont logés les professeurs (5ème et 6ème étages), les services administratifs (4ème), les salles de classe provisoires (3ème) et aussi les étudiantes (1er et 2nd).
Au rez-de-chaussée, c'est la cantine.
Je pourrais presque vivre et travailler sans ne jamais sortir de la taule ! (j'ai surligné en rouge où sétesqueu j'habite).

Depuis les fenêtres de mon salon : 4 jolies maisons, où crèchent les directeurs des 3 écoles et les bureaux du Marketing, chacune avec leur petit jardin bien vert.

Depuis la fenêtre de ma chambre : le bâtiment qui devrait accueillir très prochainement les salles de classes. Un étage entier par école. Plus tard, chaque école disposera de son propre bâtiment.

Et ça, c'est l'immeuble qui est sensé accueillir les étudiants.

La rentrée est prévue pour la mi-septembre, dans un mois.

Fear in the city.

En arrivant sur Pune, dès le péage, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche.

Presque tout le monde dans la rue porte un masque chirurgical. C'est assez impressionnant.

C'est ainsi que j'apprends que Pune est l'épicentre d'une grave épidémie de grippe A/H1N1.

Il y aurait plus de 200 cas déclarés.

Le jour de mon arrivée, la grippe faisait sa 6ème victime (une jeune fille de 13 ans), et 47 nouveaux cas y étaient répertoriés.

La ville est en état d'alerte. Il a été décidé que les écoles resteraient fermées pendant une semaine.

On the road again.

La majeure partie des 170 kms qui séparent Bombay (ou Mumbai) de Pune est une autoroute.

Il n'empêche que ça prend quand même entre 3 et 4 heures dans les bons jours.

En effet, l'autoroute est souvent encombrée. Elle sinue dans la montagne parce que Pune se trouve à 550 m d'altitude (ce qui rend le climat de Pune plus clément que celui de Bombay).

Sur le tableau de bord, la traditionnelle statue du Dieu Ganesh à tête d'éléphant nous protège des obstacles.

Green India.

Sur la route qui nous conduit à Pune, je constate que le paysage est devenu très verdoyant depuis avril. Pour un peu, ça ressemblerait presque à ma Bourgogne natale. C'est le résultat de 2 mois de pluie. Nous sommes en pleine mousson.

India, land of contrast.

Pour sortir de Bombay, mon chauffeur prend un raccourci à travers de beaux quartiers flambant neuf.

Juste à côté, sur la même parcelle, d'autres architectes ont improvisé un style plus en retenue.

Bags... under my eyes ! (10/08/09)

Qu'est-ce qui est petit, chauve à lunettes, et qui arrive sans sa valise à Bombay ?
Un Philippe tout penaud qui a failli rater sa correspondance au Caire. Sa valise, par contre, a eu moins de chance (c'est vrai qu'une valise, ça court moins vite qu'un ptit chauve à lunettes bien stressé).
Le traffic officer d'Egyptair à Bombay m'a donné 2.000 roupies en guise de dédomagement provisoire, c'est-à-dire 30 € pour tenir le coup d'ici l'arrivée de ma valise, prévue pour le lendemain.
C'est fou comme on peut s'attacher à une valise.